top of page

Cities of Death - Irkalla (Partie II - Chapitre 7)

  • Photo du rédacteur: Shoaun
    Shoaun
  • 15 août 2022
  • 3 min de lecture

001M42

Quatrième Sphère d’Expansion

Au-delà de la bordure occidentale de Nem’yar


La cité-ruche de l’Imperium était très peu peuplée. Les traces de sa grandeur passée n’étaient plus que des ruines. Les rues étaient jonchées de gravats et les murs noircis par les incendies. La plupart des secteurs étaient désormais vidés de leur population et de leurs activités économiques. Ces signes confirmaient qu’Irkalla était stratégiquement précieuse. Les édifices et la configuration de la cité-ruche ne laissaient pas de place au doute quant à sa fonction passée. Cité-sanctuaire, elle était conceptuellement pensée et économiquement centrée sur les pèlerinages. Mais, isolée du reste de l’Imperium, la richesse laissa place à la misère.

Elle n’avait pas la forme habituelle d’une cité-ruche dirigée vers le haut, toute verticale. Elle était plutôt étalée laissant la Sainte Basilique comme le plus haut des bâtiments. Sa flèche donnait l’impression de transpercer le ciel. En revanche, son réseau souterrain était extrêmement développé.




Toute entière tournée vers le culte de l’Empereur-Dieu et dominée par l’Ecclésiarchie, l’entrée principale de la cité donnait sur une large avenue au sud de la ville. Parsemée de statues des plus grands Saints de l’Impérium, elle menait directement sur la Sainte Basilique. Le pèlerin pouvait traverser la ville du sud vers le nord, sans que son regard ne soit détourné de la multitude d’effigies aux multiples richesses. Mais s’il s’aventurait par les chemins qui menaient vers les quartiers ouest ou est, il basculait de l’autre côté du miroir de cette cité. Les pèlerins les plus riches, arrivaient par les spatioports. Situé aux portes de la ville, au sud-est, le principal spatioport dressait son imposante structure. Il offrait un accès facile à la Sainte Basilique. La présence de nombreuses tourelles autocanons et quadritubes relevait le caractère stratégique de cette place.

A l’ouest, le secteur Habculum était composé des quartiers qui formaient des blocks d’habitations densément peuplés. Les larges rues convergeaient toutes vers le centre de la cité, autour de la Sainte Basilique et consacré au culte. C’est dans ce secteur que grouillaient autrefois les milliards de citoyens. Réduits seulement à quelques milliers, les ouvriers et les dirigeants misérables s’efforçaient de maintenir en état de fonctionnement les organes de la cité nécessaires à sa survie. Ils travaillaient dur, sans relâche, dans les nombreux ateliers, les usines de retraitement des aliments, de production d’eau et d’air respirable. Dans cet atmosphère polluée et malsaine, ils pourvoyaient à leurs justes besoins vitaux.

Ces quartiers contrastaient avec ceux qui se trouvaient proche de la Sainte Basilique. Dans ces secteurs, les demeures des nobles et des aristocrates pullulaient. Ils baignaient dans l’opulence et rivalisaient dans la démonstration de leurs richesses.

Tout au nord de la cité et de ces quartiers se déployait le complexe de réacteurs au prométhium. Composé d’un réseau combustible complexe et tentaculaire, elle était la principale source d’énergie de la cité-ruche. Désormais à l’abandon, n’ayant plus de structure majeure à alimenter, les réacteurs étaient mués.

Au nord est s’étendait le domaine du culte Mechanicus.Toute la machinerie de guerre pour équiper les forces de protection de la planète était produite dans cette zone bruyante de la cité, loin du secteur de la Sainte Basilique. Les trains de marchandises s’étaient arrêtés. Les cliquetis des machines se turent et le silence régnait dans ces quartiers désormais désertés.


Moins bruyante, mais tout aussi importante, située proche des quartiers du Mechanicus mais faisant partie du secteur de la Sainte Basilique, l’industrie du culte constituait le cœur économique de la cité. C’est dans ce secteur, que les condamnés à mort finissaient valorisés en bougies et autre objets de culte, desservant directement les stocks de la Basilique.


Les bidonvilles qui se déversaient de la cité-ruche à travers les fortifications éventrées, semblables aux viscères se répandant d’un abdomen à la plaie béante, montraient que la ville connut une rapide expansion hors du commun. C’était ici que la lie de la population se rassemblait inévitablement, dans le secteur Periferus. Dans cet endroit insalubre, composant la partie est de la ville, il était courant d’y croiser des mutants. La plupart des pèlerins, n’ayant plus assez d’argent pour rentrer chez eux, finissaient inévitablement dans ces quartiers et venaient grossir les rangs de cette population aux aboies.


Enfin, que serait une cité-ruche sans son administration. Dans le secteur de l’Adeptus Administratum, proche de l’entrée principale de la ville, mais totalement isolée par de hauts murs épais et infranchissables, les derniers scribes vivaient calfeutrés du reste de la population. Gardant des milliards de parchemins, dans de vastes salles immenses, ils en devenaient les protecteurs. Plus aucune donnée n’était consignée car les comptes n’existaient plus, faute de pèlerin. C’est également dans ce secteur que le générateur de bouclier de la cité avait également rendu l’âme. L’Histoire d’Irkalla s’était arrêtée il y bien des années.


Comments


Formulaire d'abonnement

Merci pour votre envoi !

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

©2021 par shoaun. Créé avec Wix.com

bottom of page